Yggdrasil Lyon, festival de l’imaginaire

Yggdrasil Lyon, festival de l’imaginaire

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Le temps d’un week-end, Yggdrasil Lyon, le festival de l’imaginaire s’est installé à Eurexpo après deux ans d’interruption forcée pour cause sanitaire. La précédente édition qui avait eu lieu avant la crise Covid s’était tenue dans une salle plus modeste il me semble et ne m’avait pas fait si forte impression. Voici le récapitulatif d’une visite de quelques heures.

Logo Yggdrasil Lyon

Yggdrasil le grand arbre monde

Dans la mythologie nordique Yggdrasil représente le monde sur lequel repose les neufs royaumes. Asgard est le royaume des dieux principaux et du puissant Odin, père de toute chose. Midgard est le royaume du milieu, celui des humains. Dans les films Thor de Marvel, on entend parler de certains autres royaumes, notamment celui de Jötunheim, royaume des géant d’où provient Loki.

Le festival a probablement choisi ce nom pour la pluralité des univers qu’il suggère. Et de fait, on retrouve durant la manifestation de nombreux domaines de l’imaginaire. Même si Yggdrasil est un symbole fort de la mythologie nordique, j’ai croisé assez peu de Vikings, à part une guerrière qui a notamment été récompensée lors du concours de cosplay avec un prix spécial pour la qualité technique de son costume. Etoffes de qualité, broderie, sculptures sur mousse et impression 3D ont participé au succès de cette candidate.

Yggdrasil Lyon, l’antre du steampunk

Cette année encore l’univers steampunk était particulièrement bien représenté avec de nombreux cabinets de curiosités qui redoublaient d’ingéniosité pour proposer des créatures hybrides et improbables ainsi que des machineries étranges et fantastiques. De nombreux passionnés portaient des costumes tous mieux ouvragés les uns que les autres.

Le mouvement steampunk a débuté dans les années 1980. Il est issu d’un courant littéraire dont les actions se déroulent au XIXè siècle dans l’époque victorienne après la révolution industrielle. C’est une uchronie, c’est à dire un temps qui n’existe pas, une réécriture de l’histoire à partir de la modification du passé réel, reposant sur l’utilisation massive des machines à vapeur et technologies liées. Il en résulte une ambiance très particulière d’un passé futuriste dont les bases ont été offertes notamment par Jules Verne avec ses romans d’anticipation « De la Terre à la Lune » et d’aventure « Vingt mille lieues sous les mers ».

Des invités spéciaux

Parmi les invités nous pouvions notamment compter un conférencier, des artistes du fantastique (un magicien et un hypnotiseur), des artistes graphiques et musicaux ainsi que l’équipe de comédiens de l’excellente web-série « Noob », récompensée comme la meilleure web-série à Hollywood.

Les exposants Yggdrasil Lyon

Des dizaines d’exposants proposaient des costumes, accessoires et bijoux liés aux univers du fantastique et du steampunk en particulier. De nombreux auteurs et micro éditeurs venaient présenter leurs romans fantastiques et science-fiction. La convention OctoGône présentait des jeux de société et peut être quelques jeux de rôles.

Malgré un grand nombre d’artistes peintres et illustrateurs, je n’ai pas vu d’auteurs de bandes dessinées. Cette catégorie, absente aussi du Hero Festival de Saint Etienne semble plutôt réservée aux salons de la bande dessinée ou aux salons des univers asiatiques comme la Japan Touch de Lyon ou la Japan Expo de Paris où sont principalement représentés les auteurs de manga.

Le cosplay à l’honneur

Que serait un festival de l’imaginaire sans les cosplayeurs (et autres personnes costumées) ? C’est l’attraction principale, omniprésente et indispensable, sans laquelle l’ambiance serait tellement désolée. Grâce au travail fantastique de ces passionnés, le festival vous transporte dans d’autres mondes. Au détour des allées, on peut croiser des créatures étranges, un super-héros, un Jedi, un sorcier, un savant fou et de manière général n’importe quel personnage que vous auriez pu voir dans un film, un dessin animé, une bande dessinée, un roman ou un jeu. Tout est permis, pour peu d’arriver à créer un costume convainquant.

Un concours est même dédié au cosplay. La scène permet à chacun sans distinction d’âge, de genre, de statut social, de religion ou de race (certains sont peut-être réellement des extra-terrestres ou des créatures fantastiques), de briller un instant sous le feu des projecteurs. Les débutants sont encouragés à poursuivre leurs efforts de manière bienveillante et les meilleurs sont récompensés pour leur travail.

Au-delà d’un trophée et d’une dotation de quelques bons d’achats et accessoires (qui sont bien évidemment très appréciables), la véritable gloire réside probablement pour les cosplayeurs dans le fait d’être sans cesse abordés par des fans de tous horizons pour prendre la pose le temps d’un cliché.

Vous pourrez voir quelques unes de mes photos de part et d’autre de cet article. Elles sont peu nombreuses parce que je n’étais pas présent dans l’optique de faire un reportage (ce qui n’est pas exclu pour un prochain festival).

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