Vous l’aurez deviné, le dessin à la gouache de mon grand-père, ce n’est pas celui-ci (vous le trouverez en bas de cet article). Celui-là, c’est un dessin digital que j’ai réalisé, justement pour mettre ces armoiries familiales au goût du jour.
Gouache et peinture dorée pour ce dessin ancestral
Je pense que le dessin de mon grand-père doit avoir au moins une cinquantaine d’années. Je suppose qu’il a utilisé de la gouache, sur un papier épais légèrement marron. Le connaissant, les traits ont été faits avec un petit feutre noir. Par contre, j’ignore quel type de peinture il a utilisé pour la couleur dorée de la couronne. Je ne fais pas de peinture traditionnelle, je ne sais même pas s’il existe des gouaches argentées et dorées. La seule gouache que je me souviens avoir utilisée était de couleur basique et c’était à l’école.
Les cours de dessin du collège : une grosse blague
A l’époque on peinturlurait comme des gamins que nous étions, sans nous préoccuper de la santé du pinceau, sur des feuilles trop fines, gorgées d’eau et de peinture fraiche. Cependant, j’ai le souvenir d’un gars de ma classe, en 6e il me semble, donc nous avions 12 ans, qui réalisait des aquarelles à tomber par terre. C’était le seul de la classe à faire quelque chose de bien pendant les cours de dessin. Il était tellement bon qu’il ne suivait même pas les cours comme nous autres, pauvres enfants sans talent. Le professeur lui avait donné carte blanche pour dessiner ce qu’il voulait. Une fois, il avait fait un moulin magnifique, alors que le meilleur dessin du reste des élèves devait être une tête à toto même pas ronde. Je me souviens qu’il restait tout seul, tranquille au fond de la classe et on était tous admiratifs. Enfin, tous sauf les jaloux et les gros sagouins qui ne s’intéressaient qu’à jouer au foot à la récrée.
De la gouache à l’art digital
J’ignore la part de don naturel et de travail dans les œuvres de ce minot. Je n’ai jamais eu un niveau exceptionnel en dessin. Je ne suis pas né avec ce don, mais j’ai beaucoup dessiné dans mon enfance. J’ai appris, j’ai pratiqué et je me suis amélioré. Je ne vais pas revenir sur tout l’historique, mais je voulais simplement appuyer sur le fait fait que le travail peut égaler largement un don naturel. Je suis assez vieux pour dire que quand j’étais enfant, l’art digital, ça n’existait pas. Bien sûr les ordinateurs existaient déjà (je ne suis pas si vieux que ça quand même), mais pas comme on les connais maintenant.
A l’adolescence, quand j’ai découvert les tablettes graphiques, j’ai testé. J’ai acheté une toute petite tablette pas chère et j’ai tenté de l’utiliser, sans gros succès. Je ne dessinais pas vraiment avec. Je dessinais sur papier, je scannais mes dessins et ensuite j’ajoutais un peu de couleur. En bref, je n’ai pas fait grand-chose de cette tablette.
Une vraie tablette graphique au top
Ce n’est que bien des années plus tard, quand j’ai voulu me relancer dans le dessin (c’est-à-dire l’année dernière), que j’ai acheté une vraie tablette graphique digne de ce nom. D’ailleurs en cliquant sur ce lien, vous pourrez voir une vidéo unboxing de cette tablette que j’ai réalisée en la recevant (Huion Giano WH1409).
Je dois dire que je ne suis pas déçu, bien au contraire. Depuis que j’ai cette tablette, que j’ai prise en main très facilement (et je ne suis pas payé par Huion pour dire ça. Huion si vous passez par là !), je ne dessine presque plus de manière traditionnelle. C’est peut-être un tort, mais je me sens bien plus à l’aise sur tablette graphique que sur feuille de papier. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que quand je gribouille, j’ai l’impression de gâcher du papier. Alors que sur mon écran, je peux faire ce que je veux, ça reste virtuel. Je ne saurais pas vraiment l’expliquer, mais j’ai vécu ça comme une sorte de libération. Rien que ça !!
J’ai dessiné une vraie couronne de baron français
A l’époque du dessin de mon grand-père, l’information ne circulait pas comme maintenant. Et je ne parle pas du journal télévisé et de toutes les stupidités du même genre. Je parle de la véritable information, la connaissance, la culture. A l’époque donc, on n’avait que les livres pour apprendre et on devait consulter les encyclopédies, quand on avait celle qui traitait en profondeur le sujet qui nous intéressait. Je pense que c’est pour cette raison que la couronne de baron, puisqu’il est question ici du Baron de Longueville, ne ressemble pas à une couronne de baron français. Il lui manquait l’encyclopédie adéquate.
Aujourd’hui, grâce à un site web donc j’ai oublié l’adresse, je sais que la couronne de baron est entourée d’un fil de perles, comme celui que j’ai dessiné. Je n’ai pas fait d’autres changements, à part le ruban qui se déroule en dessous du blason.